Finally back!
Here I'm am... Devant la page blanche de mon blog. Souvent je me suis demandée comment j'allais raconter les impressions de notre retour en France, j'ai griffonné quelques phrases et croquis sur mon petit carnet qui ne m'a pas quitté de l'été. Nous sommes déjà mi-octobe, les vacances de la Toussaint débutent, le tourbillon du déménagement puis de la rentrée des classes commence tout juste à ralentir et enfin je prends du recul. L'ordinateur à trouvé sa place il y a peu de temps, je me dis que ça serait pas mal d'investir dans un ordi portable mais j'aime mon bon vieux iMac!
Boston nous colle toujours à la peau et est toujours dans nos pensées, quelle heure est-il en ce moment? Je calcule toujours -6h dans ma tête quand je regarde l'heure. Je ne peux aussi m'empêcher de regarder la douce météo du bel été indien là-bas, et Halloween qui doit être en pleine préparation en ce moment, j'aime cette période festive avec Thanksgiving qui prend la suite puis Noël et la neige qui s'invite en plantant un décor féérique. Les enfants et moi ne pouvons regarder les photos de nos trois années à Boston sans verser une larme...
Je pense aussi à mon blog et à la tournure qu'il va prendre désormais... Vais-je avoir autant envie de raconter notre vie ici en région parisienne? Sans aucun doute à l'image de ma mémoire et par la force des choses, le nuage de tags (mots clés sur la colonne de gauche de mon blog) va se modifier : le mot Boston qui apparait en gros va petit à petit se réduire pour laisser la place à Paris qui va finir par dominer.
Arrivés à Paris mi-juillet, nous y avons séjourné 1 mois.
En plein jet-lag j'étais le premier jour surprise d'entendre parler français dans la rue et me retournais constamment, je ne savais plus me servir de ma carte bancaire et parlais anglais dans les magasins, je sursautais au passage en furie des deux roues zigzaguant entre les voitures, j'étais choquée par les incivilités partout, les fumeurs dans la rue et en terrasse, les mines renfrognées des Parisiens, les voitures qui klaxonnent, les rues salles et les odeurs d'urine... Les camions de pompiers et les ambulances nous font rire avec leurs sirènes ridicules, ils nous font penser à des Légo Duplo!Les serveurs dans les cafés ne sont pas toujours très aimables (mais bon sang c'est quoi cette tout petite carafe d'eau et où est mon grand verre d'eau glacée?)
Les patapons n'avaient jamais vu Paris, il en avait une vision "romantique" comme les Américains! Qu'à cela ne tienne, nous avons joué le jeux de touristes lambda, visité les monuments emblématiques de la ville, je pense à leur yeux écarquillés la première fois qu'ils ont vu la Tour Eiffel, l'Arc de Triomphe, Notre Dame... Nous avons aussi pris plaisir à flâner dans nos quartiers préférés, je suis passée dans la rue où j'ai vécu quelques années lors de mes études et de mes premiers jobs, nostalgie... Ça faisait bien longtemps que je n'avais pas eu envie de rentrer dans tous les magasins de chaussures, de vêtements, de déco, admirer le style des passants (mais ils sont tous obligés de porter des Stan Smith?), dévaliser les boulangeries, retrouver des saveurs oubliées dans les restau et enfin ne pas manger toujours du gras et du sucre partout... Retrouver des copains et refaire le monde autour d'une bouteille jusque tard sans se faire virer pour laisser la place aux clients suivants.
Les enfants ont repris l'école dans une école bilingue et nous avons retrouvé la bonne vieille pédagogie à la française... Choc culturel pour Louis et Blanche après 3 années d'encouragements, de bienveillance et de positivisme!
L’enthousiasme, la gentillesse et la tolérance des américains nous manquent beaucoup… Ici on aborde souvent son voisin pour râler à propos de la météo, des transports, de ses voisins, de sa famille ou du gouvernement!
Une chose est sûre, nous voilà partis pour construire nouvelle vie que nous allons essayer de rendre aussi riche en découvertes en ne gardant que les bons côtés de chacun des pays.
View on FlipagramParis - Juillet 2015
Les vacances se sont poursuivies en Provence et sur l'île de Ré, retrouvailles familiales et amicales après une séparation de 3 ans.
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Les cartons ne sont pas tous vidés mais tant pis, j'ai retrouvé avec plaisir mes aiguilles à tricoter, mes crochets et je recommence à avoir envie de cuisiner de nouvelles recettes, c'est bon signe!
Depuis notre déménagement j'ai définitivement troqué mes lunettes de soleil, qui me servaient toute l'année à Boston, contre un parapluie! Quelle arnaque! L'humidité, la grisaille et le ciel qui semble nous tomber sur la tête font partie de notre quotidien, je crois que je ne m'y ferai jamais, vivement le prochain déménagement!